Matière à réflexion... #4

préface

Le secteur audiovisuel et digital regarde l’avenir avec confiance”, titre de l'article présentant les résultats de notre enquête sur les compétences du futur dans notre secteur. « Forte relance fin 2020 », peut-on lire ailleurs dans ce magazine. Cela peut déjà signifier des nouvelles positives pour notre secteur. mediarte a également suivi la même tendance. Nous ressentons aussi pour 2020 les conséquences financières de la crise, mais nous avons obtenu d’excellents résultats sur le plan de nos actions.

Le secteur se relève de l’impact direct provoqué par le Covid-19, mais le chômage temporaire n'a pas disparu de notre secteur en 2021 et, en termes de volume de travail, au quatrième trimestre de 2020, nous nous situons au même niveau qu’au dernier trimestre de 2019. Nous avons littéralement perdu un an. Heureusement, nos employeurs voient beaucoup d'opportunités dans le domaine des évolutions digitales. Les radiodiffuseurs et les entreprises numériques prévoient qu'elles feront face à peu de problèmes pour la reprise après Covid-19, de l’autre côté les maisons de production et les sociétés facilitaires restent un peu plus prudentes. Il n'est pas étonnant que le télétravail soit vu comme devant rester et qu'il ira de pair avec une organisation du travail plus flexible. Vous lirez plus à ce propos dans ce magazine.

Le secteur a dû faire preuve de flexibilité, mais l'année dernière, mediarte lui-même s’est également montré très flexible dans sa propre organisation du travail. Exactement comme le secteur, mediarte a encaissé les coups de la crise du Covid-19 et nous enregistrons des revenus nettement inférieurs en 2020. Or, avec moins de ressources et moins de personnel, nous avons réussi à virtualiser entièrement notre organisation, à générer du trafic vers notre site web à des niveaux records et à développer plus d'activités et de contenu que jamais auparavant. Une équipe mediarte dont on peut être fier et dont il faut prendre soin.

Nous sommes passés très aisément d'une offre de formation en présentiel vers une opération entièrement digitale, ce qui a résulté en 45 formations et webinaires autoproduits auxquels ont participé un total de 1032 professionnels. La numérisation de nos formations a également boosté notre propre digitalisation. Nous avons implémenté un suivi automatisé très détaillé des formations et de l'accompagnement de nos stagiaires médias et de nos mediartistes. Notre Scan de Compétences a été complété par de nouvelles fonctions et nous avons publié 99 tutoriels vidéo sur notre site en 2020.

Nous avons réussi à virtualiser entièrement notre organisation, à générer du trafic vers notre site web à des niveaux records et à développer plus d'activités et de contenu que jamais auparavant.

En 2020, nous avons vu l'utilisation de notre site web atteindre un niveau record (+25%) avec presque 200.000 visiteurs, 385.000 sessions et 920.000 visites de pages (+10%). Toujours en 2020, nous sommes également allés plus loin dans le cadre de notre scan des compétences et pour ce faire, nous avons complété notre base de données des formations avec près de 500 nouvelles formations. Notre page formations a été entièrement repensée et est à présent dotée de swimming-lanes. Nous travaillons actuellement à l’extension des options de filtrage de notre page Talents et à un lien très précis entre les offres d'emploi et les Talents (plus de 2.100) publiés sur notre site. Parce qu'une grande partie de la mise à l’emploi a été perdue, nous avons également vu le nombre d’offres d’emploi sur notre site diminuer de 40% par rapport à 2019. Le chômage temporaire et un secteur à l’arrêt nous ont également donné du travail supplémentaire dans le cadre de l'orientation des chercheurs d'emploi vers notre secteur.

En 2020, 52 jeunes ont effectué un stage média pour acquérir une première expérience professionnelle dans notre secteur, correspondant à 376 semaines de stage, et dans le cadre du projet mediartist, nous avons accompagné 90 chercheurs d'emploi bruxellois vers une mise à l’emploi dans notre secteur.

Du repos, nous n'en avons pas vraiment pris l'année dernière. Mais heureusement, auprès de la liberté, la reprise se profile clairement pour notre secteur. Un secteur qui prospère plus que jamais grâce à la résilience de ses professionnels... de quoi être fier et dont il faut prendre soin.

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