Stress au travail, les chiffres

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À l'heure actuelle, l'épidémie du coronavirus COVID-19 nous affecte tous de différentes manières. Il est compréhensible que l'incertitude, fil rouge traversant ces semaines et ces mois nous ait rendu un peu apeurés ou inquiets.

Déjà avant l'épidémie, plus de la moitié des travailleurs européens se disent être victime de stress au travail. 4 employés sur 10 considèrent par ailleurs que le stress n'est pas assez pris en compte sur le lieu de travail.

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Lorsque les travailleurs endurent trop de pression, il est probable que leur absentéisme augmente de façon significative ou que, s'ils continuent à travailler, ils soient incapables de travailler à leur pleine capacité. Les risques psychosociaux sont aussi importants à cerner et éviter que les autres risques de santé.

En Belgique, deux personnes sur trois (64%) souffrent de stress au travail. Dans plus d’un quart des cas, cela mène les employés à des troubles de la santé physique et psychique, menant naturellement des prestations de moins bonne qualité.

Des exemples de symptômes de stress sont des maux de tête, palpitations, insomnie, perte de concentration, dépression, susceptibilité ... Ces problèmes liés au stress sont responsables de plus d’un tiers des jours d’absence pour maladie et coûtent à l’employeur au moins 3750€ par travailleur et par an!

L’excès de stress a également un impact négatif sur la rotation du personnel et sur la volonté des travailleurs de poursuivre leur carrière plus longtemps.

Charge de travail et insécurité d’emploi

L’année dernière, plus d’1 employé sur 7 a fait un burn-out. Le nombre de personnes touchées par une dépression à long terme était de 27.000 l’année dernière, tandis que 5.750 personnes ont été absentes plus d’un an à cause d’un burn-out. 

Selon la Fédération belge des psychologues, il y a du travail à faire. “Il y a un grand besoin d’accompagnement psychologique des personnes ayant des problèmes psychiques, mais les gens ne se rendent pas facilement chez le psychologue. », constate Koen Lowet, responsable de section en psychologie clinique.

Les dépressions et burn-out augmentent dans notre pays deux fois plus rapidement que les autres troubles mentaux. Les médias abordent de plus en plus souvent le thème du burn-out, ce terme psychologique utilisé pour traduire pour la sensation  d’être complètement consumé et ne plus avoir d’énergie ni de motivation.

Mieux vaut prévenir que guérir

Le burn-out est encore trop souvent considéré comme une maladie touchant les plus faibles. Pourtant, il apparaît que les ce sont les personnes ayant un grand sens de la responsabilité et une tendance au perfectionnisme qui sont les plus vulnérables. En résulte un épuisement physique et mental complet, qui nécessitent une longue période de rétablissement.

En moyenne, les personnes victimes d’un burn-out restent 189 jours chez elles. Prévenir une telle situation est donc essentiel.  La maladie est en général précédée d’une longue période de stress malsain, combinée à un manque de relaxation. Contrairement au un stress ‘normal’ qui peut aider à mieux prester, ce stress ne permet pas de récupérer. Il est donc essentiel d’écouter votre corps et de ne pas fermer les yeux sur les signaux. Après tout, il vaut toujours mieux prévenir que guérir.


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