Freelance et autonomie, une alliance parfaite?

Dans le secteur des médias, le nombre d’indépendants augmente de plus en plus. En dehors du stress que peut provoquer une plus grande insécurité du travail, le statut d’indépendant amène aussi plus de liberté par le fait de travailler par contrats ou prestations isolées.

De nos jours, les employeurs et commanditaires commencent de plus en plus à s’intéresser à l’autonomie et donnent aux freelances souvent le bon exemple en renouvelant les contrats de travail. Il ne s’agit pas de contrats fixes mais bien de reconnaissance dans le travail, d’implication, de productivité et d’innovation, qui sont en fait les objectifs pour de nombreux pigistes. Le nombre croissant d’indépendants et d’intermittents répond non seulement aux besoins de flexibilité des employeurs mais aussi aux propres désirs de ces premiers à plus de liberté et d’autonomie. Les freelances offrent une nouvelle flexibilité et parfois, également, plus de motivation au travail.

Au niveau des inconvénients, d’un côté pour les employeurs il s'agit du manque de continuité, de connaissance et d’expérience lorsque les postes clés sont occupées uniquement par des travailleurs temporaires. De l’autre côté, pour les freelances, il est parfois peu évidente de gérer des sujets tels que les évolutions de carrière, la pension ou encore les invalidités.

Le mix idéal

Même si les entreprises média ne savent pas toujours comment traiter avec ce type de travailleurs, elles devraient pourtant, dans le futur, chercher à atteindre une combinaison optimale entre travailleurs fixes et indépendants. Cependant, cela demande une certaine personnalisation, et trop souvent, il n’y a pas de politique d’embauche, de motivation et d’implication ni de lien fait entre les différents types de travailleurs. Quand le besoin d’une bonne force de travail est grand, les freelances sont prit comme experts mais en temps de récession, ils sont directement, facilement et sans excuses mis sur le côté. L’élargissement des politiques sociales à l’égard des freelances fixe et le fait de demander du feedback à ces freelances peuvent contribuer à accroître les bonnes relations et le professionnalisme.

Autogestion

Du côté des freelances même, il y’a plus d’attention portée à l’autogestion, l’autonomie et les possibilité de contrôle des collaborateurs. La relation de travail fixe et la relation d’autorité entre employeur et employé est moins centrale. Les nouvelles relations de travail sont plus matures, plus équitables et les rapports sont aussi plus tournés vers les résultats du travail fournis que sur une hiérarchie des relations.

Les avantages en tant que personnel permanent sont la confiance qu’impose une relation de travail longue, des contacts sociaux et le fait de donner un sens à ce que l’on fait professionnellement. Cependant, tous les employés ont besoin de stimulation afin d’apprendre continuellement. La nécessité pour les freelances à rester constamment en alerte par rapport à la qualité, la connaissance et le développement de réseaux les tiennent en alerte et les conduits ainsi à développer la créativité nécessaire pour effectuer les tâches de manières indépendantes et à appendre vite.

Tout l’art réside dans le fait d’arriver en tant qu’employé fixe à intégrer ces aspects positifs du statut d’indépendant. Par exemple en faisant de nouvelles expériences de travail et en restant en mouvement, les travailleurs acquièrent plus de confiance en eux et en leurs capacités professionnelles. Et cette confiance est d’une grande importance quand il en va de plus d’autogestion et de responsabilité.

Source: traduction du texte "Freelancers en autonomie, a perfect match?" de la campagne Autonomie.

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